L’édito – « Ouvrez à Jésus Christ ! »
« OUVREZ A JÉSUS CHRIST ! » : ces paroles de Saint Louis-Marie Grignon de Montfort frappant à la porte d’un monastère, les épaules chargées d’un pauvre, en disent long sur la place de l’accueil dans la foi chrétienne.
Comme chez Saint Louis-Marie Grignon de Montfort, dans le foyer Martin le premier des accueils s’applique à soi-même pour ouvrir son propre cœur et sa vie quotidienne au « Bon Dieu »… et à la Vierge Marie parce qu’elle nous conduit à son Fils.
« Moi, je sais que le Bon Dieu s’occupe de moi, je m’en suis aperçue déjà bien des fois dans ma vie, et combien j’ai de souvenirs à ce sujet, qui ne s’effaceront jamais de ma mémoire. »
Zélie le 12 janvier 1876 à sa fille Pauline C.F. 156
Dans la phrase ci-dessus, Zélie parle de grâces tangibles obtenues au cours de sa vie. On ne peut rien recevoir de qui on n’attend rien. Hors, la famille Martin nous enseigne que foi rime avec confiance et que confiance rime avec abandon. Zélie avait un caractère volontaire. Sa fille Céline nous le confirme dans le livre : « mes saints parents » si toutefois la lecture de la correspondance familiale ne nous en avait pas convaincu. Cela ne l’empêchait pas de laisser résonner en elle les paroles de Jésus : « demandez et vous recevrez… » Mt 7-7.
Il y a dans la vie de Zélie et Louis un lâcher prise qui s’apparente à un cheminement d’Emmaüs : Marcher avec le Christ et se laisser enseigner par Lui, se nourrir de son pain de vie pour, ensuite, aller et dire ses merveilles.
Educateurs, Zélie et Louis n’ont de cesse de témoigner. Leur chemin de vie est, pour leurs enfants, invitation permanente à s’ouvrir à la présence de Dieu. Dans un élan d’émerveillement, lors de son grand voyage au travers de l’Europe, Louis écrira à sa Fille Marie, le 11 septembre 1885 : « Encore une fois je vois tant de belles choses, que je m’écrirais volontiers : c’est trop, Seigneur, vous êtes trop bon pour moi ».
Ouvrons nos vies au Christ.
Guy Fournier, diacre, administrateur
Février 2019