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Louis et Zélie, compagnons de route des couples d’aujourd’hui

Un article et une émission RCF Normandie

Il y a dix ans, le pape François canonisait Louis et Zélie Martin. Les parents de la “petite Thérèse” entraient dans l’histoire de l’Eglise comme le premier couple canonisé comme tel. Un couple au cœur du XIXe siècle dont on ne cesse de découvrir l’actualité pour les familles et les couples du XXIe siècle. Ils inspirent les familles, souvent fragiles d’aujourd’hui. Ils inspirent aussi les outils mis en place par l’Eglise pour accompagner les amoureux sur le chemin du sacrement du mariage. 

Le sanctuaire d’Alençon organisait un colloque les 14 et 15 mars derniers au conseil départemental de l’Orne sur ces deux saints normands canonisés en 2015. L’occasion d’une table-ronde conclusive sur l’acuité de l’exemple de vie de Zélie et Louis Martin pour les couples d’aujourd’hui. 

Louis et Zélie inspirent les jeunes mariés

Pascal et Judith Andreani habitent Avignon. Chrétiens “recommençants”, ils ont rencontré les parents de sainte Thérèse en 2012 à l’occasion de la visite de leurs reliques dans le sud de la France. “On connaissait Thérèse, mais pas ses parents“, avouent-ils aujourd’hui. Ils ont découvert un couple “qui leur parlait“. Très vite, ils ont cheminé avec eux grâce au livre Priez 15 jours avec Louis et Zélie Martin d’Hélène Mongin. Ils ont souhaité partager cette rencontre avec d’autres couples. Sont nées les Fraternités Louis et Zélie. Un temps chaque mois de repas chez l’un des couples, de la louange, une exhortation, un partage sur l’un des chapitres du livre et une bénédiction. “Depuis dix ans, une trentaine de couples ont suivi ce parcours sur deux ans“, se félicitent-ils. S’occupant de la préparation au mariage dans leur paroisse, ainsi que de la journée des fiancés pour le diocèse d’Avignon, Judith et Pascal ont eu l’idée d’intégrer la proposition de la Fraternité dans le parcours d’accompagnement des nouveaux mariés. “Après l’année de préparation au sacrement du mariage, expliquent-ils, on leur propose le “service-après-vente” du mariage sous la forme de cette fraternité.” Une démarche en grande adéquation avec les préconisations du dicastère pour les laïcs, la famille et la vie et celles du pape François qui insiste sur « la nécessité d’un “nouveau catéchuménat” qui inclut toutes les étapes du parcours sacramentel : les temps de préparation au mariage, sa célébration et les années qui suivent ».

Inverser le miroir

Odile et Sylvain Delye ont vécu une expérience similaire dans le cadre des Equipes Notre-Dame à Alençon. En 2012, responsable de secteur, il leur est demandé de travailler à un parcours sur Louis et Zélie Martin pour accompagner les équipiers de ce mouvement de spiritualité conjugale. Avec le concours du père Olivier Ruffray, actuel vicaire-général du diocèse de Bayeux-Lisieux, et à l’époque recteur du sanctuaire de Lisieux, ils rédigent “Louis et Zélie, la sainteté à portée de main”. Avec 10 000 ventes, c’est l’un des thèmes d’année le plus sollicité au sein des END. “Le parcours propose d’inverser le miroir, explique Odile, de voir ce que nous inspirent ces différents états de vie, de se confronter à leurs vies.

C’est sans doute là, l’aspect fondamental qui explique l’attrait actuel des époux Martin chez les familles chrétiennes contemporaines. “Ce qui me frappe, explique Pascal Andreani, c‘est la modernité de leurs propositions de solution de vie.” Et en effet, Louis et Zélie Martin, au cœur du Second Empire finissant et des balbutiements de la IIIe République, ont vécu la question de l’accueil et de la mort de l’enfant, du discernement vocationnel, des difficultés de l’éducation des enfants, de la tension entre la vie de famille et l’engagement professionnel… autant de questions auxquelles sont confrontés les chrétiens aujourd’hui. “Leur exemple est extrêmement concret“, souligne le Mgr Philippe Bordeyne. “Il n’y a pas beaucoup de lieu où les couples peuvent raconter leur histoire, poursuit le président de l’Institut pontifical Jean-Paul II, et donc pouvoir leur montrer qu’il y a une place pour eux dans l’histoire de Louis et Zélie, c’est quelque chose de très important.” 

Un engagement social inspirant

Une sainteté du quotidien qui parait accessible tant elle est proche de ce que vivent au jour le jour les parents. L’autre enseignement de la vie de Louis et Zélie Martin est leur engagement chrétien au sein de la société. Sylvain Delye souligne “la très grande radicalité de vie” de Louis qui s’autorise, à la vue de tous, de prendre le chapeau d’un mendiant en gare d’Alençon pour quêter la somme nécessaire au billet de train du pauvre homme. Il fallait une liberté d’esprit et une audace sociale certaine. En échos aux débats que se posent aujourd’hui les familles chrétiennes confrontées à une société qui ne l’est plus et qui peut se révéler hostile, Odile remarque que ” les Martin n’ont pas fui leur siècle, un siècle de révolutions, ils ne se sont pas réfugiés dans un cocon“.

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