L’année de la Famille
Edito du 1er novembre 2021
Chers amis,
Au cœur de l’Année de la famille, nourrissons-nous de l’exhortation apostolique post-synodale du Pape François : La joie de l’amour (Amoris laetitia, AL).
En écho à la parole de Thérèse : « aimer, c’est tout donner et se donner soi-même », on est en droit de se demander si aimer en famille, c’est tout donner, précisément. Cette question, nous nous la sommes posée à l’occasion de la Fête des familles qui a eu lieu au Sanctuaire d’Alençon ce dernier week-end d’octobre.
Lorsque deux êtres choisissent de se marier, leur désir est grand de tout donner. Par la suite, la réalité de la vie au quotidien risque de conduire l’un et l’autre non pas nécessairement à reprendre ce don, mais à le monnayer davantage en le proportionnant à ce que l’autre donne de son côté. Monseigneur Feillet, nouvel évêque du diocèse de Séez et président du Conseil national Famille et Société, a cherché ce qui peut alimenter dans le couple cette générosité du don par l’accueil de l’amour du Seigneur qui « accompagne les époux sur leur chemin de croissance et de transformation personnelle. »
Le chapitre 4 de la Joie de l’Amour développe toute cette dimension conjugale de l’amour. Le suivant aborde sa fécondité. Celle-ci se manifeste à travers les enfants accueillis naturellement ou par adoption, mais aussi, précise le pape François, à travers une « fécondité sociale ». De ce point de vue-là, aussi bien les couples qui ne peuvent avoir d’enfants que ceux qui ont une nombreuse famille sont appelés « à instaurer la culture de la rencontre, à lutter pour la justice. Dieu a confié à la famille le projet de rendre le monde « domestique », pour que tous puissent sentir chaque homme comme un frère […] » (AL 183).
Et à l’égard des couples chrétiens, le pape ajoute : « leur fécondité s’élargit et se traduit par mille manières de rendre présent l’amour de Dieu dans la société » (AL 184).
Ainsi le don de l’amour vécu en couple et avec les enfants est-il appelé à rayonner et la famille à donner à voir et à vivre quelque chose du Mystère divin dont elle est l’image.
Des témoignages sont venus ponctuer cette fête des familles et rejoindre celui des Martin.
D’ici la fin de l’année, des week-ends sont proposés aux personnes veuves, aux parents isolés (sans leurs enfants, contrairement aux vacances d’été), ainsi qu’un week-end spirituel et pour les jeunes (18-25 ans), une retraite.
Nous vous laissons découvrir ces propositions !