Partir en mission : « Parcourir la terre »
Avec les reliques de sainte Thérèse et celles de ses saints parents, une délégation du sanctuaire est, au cours du mois d’octobre, partie en mission dans les régions de Besançon, Roanne, puis au pays de Grenoble. Une aventure missionnaire commencée, comme un symbole, le 1er octobre, qui a fait se rejoindre quelques 2500 personnes avec celle qui voulait « parcourir la Terre » et ceux qui ont été le premier couple canonisé de l’histoire de l’Eglise.
Congrès Mission : un élan dans la foi
Riche parcours commencé au Congrès Mission à Besançon, et poursuivi en trois paroisses (Roanne, Pays de Grenoble pour l’ouverture de l’année de la Famille) deux écoles, trois communautés, (Grande Chartreuse, Maison Mère des Travailleuses Missionnaires, Petites Sœurs des pauvres). Il a permis de rencontrer quelques 2500 personnes, 500 enfants (écoles, groupes caté) de rapporter, à Alençon, près de 700 intentions de prières, de donner 1200 images-prières adressées aux saints Louis et Zélie. Il ne s’agit pas tant de se laisser interpeler par des chiffres, un indicateur d’impact, que par la ferveur vécue, la foi qui se trouve affermie et encouragée par une meilleure connaissance des saints Louis, Zélie et Thérèse et des temps de prières ferventes. Sur les quelque soixante ateliers du Congrès Mission, les deux animés par le sanctuaire d’Alençon, sur le thème « famille et missions », ont été très suivis traduisant un désir d’être aujourd’hui disciples missionnaires. Les reliquaires ont été apportés en procession lors des deux messes à la cathédrale de Besançon.
« Une Eglise en sortie » pour découvrir et prier
Toutes ces rencontres participent à un enthousiasme ! Les curés des paroisses visitées ont remarqué qu’il y avait des personnes qu’ils ne voient pas habituellement. La diversité des âges était au rendez-vous. A un bout, les questions candides des enfants de Primaire aux sœurs Catiane et Maria-Catalina : « Pourquoi vous êtes religieuses, pourquoi vous êtes habillées comme cela, pourquoi vous venez de si loin (Brésil, Argentine) etc.» A l’autre bout, le sourire lumineux et communicatif de paix de Petites Sœurs des pauvres nonagénaires, l’impressionnante solennité dépouillée des Chartreux venant, à la porterie, accueillir les reliquaires pour les conduire dans leur chapelle pour la journée.
Des saints qui nous sont si proches
Pour ma part, j’ai beaucoup reçu lors des dialogues sur le parvis des églises, des questions des participants lors des enseignements. Le bonheur de personnes qui découvrent un couple de saints tellement semblable à nous, au quotidien, par bien des aspects est touchant car il donne de la perspective. Les veillées de prière sont le point d’orgue de ces journées par la qualité de la préparation, la belle ambiance de prière et de méditation, ce cœur à cœur, qui se vit quand des personnes viennent prier, seules, en couple, en famille et apporter leurs messages, actions de grâces et demandes devant les reliquaires. Ces intentions sont tellement incarnées, évoquant tout ce qui peut « abimer » des vies. On mesure combien l’intercession des saints est un chemin de réconfort et d’espérance. Que de fardeaux déposés, mais aussi que de belles balises posées pour avancer dans la joie de l’Evangile. Bref de beaux moments en Eglise !
Guy Fournier, diacre, adjoint au recteur
Retour de la mission en images…
Avec les enfants du caté à Bernin A la cathédrale de Besançon Enseignement sur le thème de la famille Martin, une famille missionnaire Chez les travailleuses missionnaires à l’abbaye de la Grâce Dieu, dans le Doubs A la Grande Chartreuse