Pluie de Roses
3 octobre 2020
Un beau rendez-vous de foi et d’espérance…
Journée de supplique et d’action de grâce orientée vers l’eucharistie, la célébration Pluie de Roses a permis à chacun, dans sa situation et sa sensibilité singulière, de se laisser toucher en profondeur.
La diversité des modes de prière (adoration, messe, chants, psaumes, méditation…), la richesse des témoignages et des réflexions et, dans le respect des mesures sanitaires, mais de façon bienvenue en cette période de distanciation sociale et d’isolement, le déploiement d’une fraternité conviviale, nous ont rappelé que, comme l’affirme le pape François, “nous sommes tous frères” dans le Christ. Unique et tout à tous, chemin personnel et universel, le Christ révèle à l’humanité son unité profonde, dans la beauté de son infinie variété.



L’enseignement du matin fut l’occasion de fortifier l’intelligence de sa foi : pas seulement théologale, la foi doit être aussi théologique : il ne s’agit pas seulement de penser que Dieu est ; Dieu souhaite aussi être connu et aimé “en vérité”. Notre Dieu n’est pas lointain ou distant : il a mis en nos coeurs l’aspiration à Le trouver, à “chercher Son visage” comme nous disent les psaumes…
Le Père Hénault-Morel, méditant le psaume 104, nous a aidés à percevoir ce visage de miséricorde de Dieu, à travers l’histoire des hommes, celle de la famille Martin, et tout au long de notre propre histoire. Relire sa vie à la clarté de la foi, c’est faire vivre en nos esprits “la mémoire de Dieu”, comme disent encore les psaumes.
Le chapelet qui ouvrit l’après midi traça un chemin d’abandon dans la confiance, avant l’accueil du Saint-Sacrement. Porté en procession dans les allées de la basilique, il s’arrêta à chaque rang. Ainsi s’accomplissaient de nouveau les paroles de l’Evangile : “Jésus passait au milieu d’eux en faisant le bien”.
Après avoir été visitée par Jésus, toute l’assemblée vint à Lui, comme Il l’avait demandé : “Venez à moi, vous tous qui ployez sous le poids du fardeau…”
Chacun vint déposer ses demandes, ses espérances devant le reliquaire. C’était le symbole d’un peuple en marche avec ses actions de grâces, ses blessures, ses souffrances.
De multiples témoignages de participants de l’an dernier, venus raconter les guérisons obtenues, attestèrent de la puissance de la prière.
Oui, sainte Thérèse tient ses promesses et elle continue à faire pleuvoir une pluie de roses sur le terre.
Lors de la fête de Pessa’h, depuis la destruction du Temple et l’exil il y a deux mille ans, les Juifs proclament : “l’année prochaine à Jérusalem !”
Et nous, nous pouvons dire “L’année prochaine à Pluie de Roses”, qui aura lieu le samedi 2 octobre 2021… Le Seigneur nous y attend, et Thérèse sera au rendez-vous !



