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« Le Seigneur a besoin de nous ! »

« À nous revient le possible, à Dieu l’impossible. » – Homélie du 2 décembre

« La faim, le deuil, les détresses : tout ce qui vient abimer notre vie et fait nos tristesses. À cela, dit le prophète Isaïe, le Seigneur Dieu de l’univers répondra : à la faim par un festin de viandes grasses et de vins capiteux. Au deuil, par le retrait du voile qui enveloppe tous les peuples et du linceul qui couvre toutes les nations. Aux détresses, par les larmes essuyées.
Et comme en écho, nous trouvons le psaume 22 de ce jour, « le Seigneur est mon berger », répond à la fin « Tu prépareras la table devant mes ennemis. Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal. Grâce et bonheur me suivront tous les jours de ma vie. » Cette prophétie d’Isaïe et du psaume, voici que le Messie l’inaugure en Saint Mathieu, aujourd’hui.
Saint Mathieu est le seul à unir ces deux passages généralement disjoints : la foule aux nombreux malades et handicapés que Jésus vient guérir, avec la foule affamée que Jésus vient nourrir.
Ces deux tâches de guérison et de rassasiement qui dépassent nos forces humaines. Qu’est-ce que sept pains et quelques poissons pour nourrir une foule ? Cette perception de nos limites souvent nous paralyse. On n’ose pas risquer le très peu de choses que l’on pourrait apporter.
Et pourtant Monseigneur Gobillard le rappelait avec sa pertinence habituelle ce matin sur RCF dans son commentaire de l’écriture, « le Seigneur a besoin de nous. Il a besoin de nous pour guérir et rassasier. » Je vous laisse le soin de transposer pour vous-même, dans votre propre vie, quels seraient ces domaines où vous pressentez ces limites, en vous redisant que le Seigneur a besoin de vous dans ces domaines. Aujourd’hui, nous pouvons contribuer à l’espérance de nos contemporains. En méditant cette écriture ce matin, je pensais à notre sanctuaire. Alors bien sûr nous n’avons pas sept pains mais bien cinq soeurs qui sont merveilleuses et puis six membres d’une équipe admirable et un grand nombre de bénévoles qui se dépensent.
Mais qu’est-ce que tout cela à côté de ces maladies que l’on perçoit de l’âme, quelque fois du corps ? Et à côté de cette faim que l’on rencontre ? Et cependant, le Seigneur a besoin de nous pour contribuer à l’espérance de ceux qui attendent.
Monseigneur Gobillard, l’associant à la vie quotidienne, disait que notre Seigneur a peut-être besoin d’un sourire dans notre journée, d’un coup de fil que l’on va donner, d’un sandwich que l’on va offrir à un SDF, d’une prière pour la porter. Il concluait par cette parole que je trouve assez intéressante: « À nous revient le possible, à Dieu l’impossible. »
En d’autres termes, rien n’est impossible à Dieu. Amen »

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